Arbitrage à 5, le bon compromis ?

Après les multiples erreurs d’arbitrage constatées lors de la dernière Coupe du monde, la FIFA, refusant toujours l’assistance de la vidéo, s’est tout de même décidée à agir. A mi-chemin entre l’arbitrage traditionnel et l’arbitrage vidéo, l’arbitrage à 5 connait un nouvel essort. Après avoir connu le jour lors de l’Europa League en 2009/2010, il s’étend désormais  à la Ligue des champions, la Coupe de la Ligue, certaines compétitions au Brésil et au Mexique et à la Coupe du Président de l’AFC 2010 en Asie.

Frédéric Thiriez, président de la LFP, se réjouit : « Nous sommes heureux de contribuer à poursuivre l'expérience de l'arbitrage à cinq. En effet, nous serons toujours volontaires pour aider les arbitres ! »

Il nuance tout de même ses propos : « Nous n'avons pas eu le droit d'expérimenter l'arbitrage vidéo malgré les demandes faites à la FIFA. (…)L'arbitrage à cinq ne remplace pas la vidéo et cette question de l'arbitrage vidéo demeure plus que jamais posée ».

La multiplication des arbitres sur le terrain empêchera-t-elle les fautes de jugements ? Rien n’est moins sûr car cela multiplie aussi le risque d’erreur. Aussi, chaque arbitre peut avoir sa propre interprétation d’une action de jeu, ce qui peut entrainer des désaccords au sein même du camp arbitral.

En revanche, les arbitres de surface pourront prendre des décisions sur des actions que leurs homologues du centre n’auront pu juger de par leur éloignement.

Source : http://www.footineo.com/football/arbitrage-a-5-le-bon-compromis